Connaissance de l'Eure 

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La capture du navire amiral anglais Prince Royal, le 13 juin 1666, lors de la bataille de quatre jours en mer, du 11 au 14 juin 1666 ; épisode de la seconde guerre anglo-néerlandaise (1665-1667) par Willem van de Velde le Jeune (1633-1707). Huile sur toile 58.5 x 81, vers 1666-1670, achetée par le Rijksmuseum d’Amsterdam en 1808.
Willem van de Velde dit le Jeune, né en décembre 1633 à Leyde et mort le 6 avril 1707 à Londres, est un peintre de marine de l’âge d’or de la peinture néerlandaise notamment connu pour ses tableaux représentant la marine de la république des Provinces-Unies. Il est un des membres de la famille van de Velde, peintres et graveurs actifs dans les Provinces-Unies au « Siècle d’or ». Petit-fils de marin et fils de Willem van de Velde l’Ancien, autre peintre de marine. Le père s’installa à Leyde en 1631 et initia son tout jeune fils Willem, à la peinture.

Connaissance de l’Eure n°206

Parution : mars 2023

206

édito :

Qui tient les mers contrôle la Terre.

La France en cette fin de 17e siècle est le royaume le plus peuplé et le plus riche d’Europe.
Mais les traités d’Utrecht (1713) confirmeront sa stagnation et le début du démentellement de son « empire » colonial.
La Grande-Bretagne acquiert par contre une position certaine sur les mers d’Europe ce qui lui permettra, cinquante ans plus tard (1763 traité de Paris), d’asseoir sa position de première puissance maritime.
Cependant, si en 1715, à la mort de Louis XIV, rien n’est encore joué, deux rois (Louis XV et Louis XVI) et un empereur permettront, un siècle plus tard (1815) le réveil des nations d’Europe et assoiront la prédominance de l’Angleterre sur les espaces maritimes, en Amérique et aux Indes.
Brigitte Albert avec les Carruel de Merey nous parle du temps, de la féodalité à la monarchie absolue (1448/1715). Elle situe bien, dans le coeur de nos campagnes, cette période charnière.
Les articles de Nicolas Artaud et de Bruno d’Halluin éclairent, presqu’au quotidien cette époque et on peut en mesurer facilement les enjeux de puissance plus que de rayonnement. André Goudeau y ajoute une note de redéploiement, de reconstruction, intemporelle celle-là.
Nous sommes au milieu des cycles et des courants…
La leçon a en tirer est que, malgré le courage ou la vertu des hommes, ce sont les maitres du temps qui règlent nos sorts.

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Sommaire :

Éditorial. p. 3
Plus dure sera la chute !

Vie de l’association. p. 4
Un premier trimestre bien rempli qui confirme le dynamisme de l’association.
Ceux qui ont raté les premières conférences et sorties en trouveront le résumé et les photos.
À noter aussi le changement d’adresse de nos bureaux.

Découvertes. p. 7
L’appel de la mer a aussi séduit nos Eurois au cours des siècles. On découvre dans les rôles d’équipages des Eurois nobles ou roturiers artisans ou simple tâcherons que le goût de l’aventure a attirés. Et ils sont plus nombreux qu’on croit.

Quand « la Royale » comptait des Eurois
Des « cap-de-veaux » de l’ancien temps, des « pachas », officiers à l’égo surdimensionné et d’une
témérité incroyable, Nicolas Artaud, nous en fait découvrir quelques uns, gentilshommes ou nobles qui ont écumé nos océans : Un récit passionnant et éclairant sur les enjeux et résultats de leur dévouement.

Richard, d’Évreux,
premier Français autour du monde
Bruno d’Halluin nous raconte l’aventure d’un Eurois au destin incomparable, celui d’un périple
extraordinaire : le premier tour du monde à la voile avec Magellan. C’est un article surprenant
de précisions, émouvant par cet acharnement des hommes à aller jusqu’au bout d’eux-mêmes.

Écho des conférences et visites. p. 32
Le calendrier jusqu’en juin 2023 : encore un beau programme proposé par Christine.

Dossier. p. 33
La reconstruction dans l’Eure (1940-1955)
André Goudeau connaît bien son affaire. Après nous avoir montré combien l’architecture de la Reconstruction a été ignorée, mal aimée, il nous prouve, sur les principales villes de notre département, combien, aujourd’hui, on accorde de la valeur à cet urbanisme de l’après guerre et aux immeubles fonctionnels de la Reconstruction. Ils font maintenant partie d’un domaine architectural à redécouvrir, à réhabiliter. La discussion est ouverte !

Témoignages. p. 45
Les Caruel, seigneurs de Mérey (1448/1715)
Brigitte Albert nous livre l’histoire des Caruel, seigneurs de Mérey pendant trois siècles. C’est en même temps un rappel de l’organisation féodale et de son évolution jusqu’au règne de Louis XIV. Amoureuse de son village, elle a su en porter un magnifique témoignage dans un livre à paraître prochainement.

Lu et vu pour vous.p. 50

La Société libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l’Eure, fondée en 1798, est la plus ancienne société savante de ce territoire. Elle est communément désignée sous l’appellation simplifiée de Société libre de l’Eure. Elle a son siège à Évreux, aux Archives départementales de l’Eure.