Connaissance de l'Eure 

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Photo de couverture :
Aujourd’hui exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam, cette toile commandée par la guilde des drapiers d’Amsterdam (Staalmeesters) est l’un des plus grandes et des plus intéressantes peintures baroques hollandaises.
Cinq membres du conseil d’administration de la guilde des drapiers, plus précisément, des contrôleurs d’échantillons de tissus (staal signifie simplement « échantillon »), nommés par le maire pour réglementer la qualité des tissus vendus dans la ville, sont réunis dans un bâtiment, le Staalhof (Salle de la guilde des drapiers). Leurs noms sont connus, ainsi que leur serviteur, qui est présenté sans chapeau. Le livre qui se trouve devant le président est probablement le livre de comptes dans lequel sont consignés les noms des drapiers dont les échantillons ont été approuvés, ainsi que la date et les frais qu’ils ont payés.

Connaissance de l’Eure n°200

Parution : septembre 2021

200

édito :

Sommaire :

Éditorial .p. 3

Une nouvelle aventure, par Jean-Claude Rigal-Roy, Président de la Société libre de l’Eure.

Vie des associations .p. 4

Malgré les difficultés dues à la pandémie depuis deux ans, l’association trace son chemin. Les assemblées
générales se sont tenues, et la nouvelle équipe est au travail et a su préparer les programmes d’activités :
le cap et les calendriers vous sont annoncés.

Découvertes .p. 6

Pour rendre justice à Jean de la Varende
C’est un écrivain injustement oublié que nous présente, avec talent, Gérard Gengembre. La Varende écrit son premier roman à 12 ans puis ses romans et nouvelles se succèdent. Passionné de la mer (on lui doit des biographies de marins et même une maquette du «pourquoi pas?»), catholique tourmenté, amoureux de nos terroirs, en particulier du pays d’Ouche, il méritait d’être mieux connu.

Journées du patrimoine,
Châtelain, un rêve d’enfant, une provocation d’adulte ! . p. 10

Dossier . p. 15

Drapiers et draperies d’hier à aujourd’hui
La première mention de l’industrie drapière lovérienne apparaît en 1190 dans le vieux roman
français Le chevalier au cygne. Au milieu du xive siècle, le chroniqueur Froissart dit que Louviers « estoit une ville en Normandie où on faisait la plus grosse planté (quantité) de draperie, et estoit grosse et riche,
et moult marchandise ». Cette activité, à laquelle de nombreux entrepreneurs lovériens, elbeuviens
ou horsains ont participé, a modelé le paysage architectural de la ville. Qu’en reste-t-il aujourd’hui?
C’est ce que Bernard Bodinier, en spécialiste, évoque pour vous. Un dossier que Jean-Pierre Binay illustre
également avec le souci du détail.

Témoignages . p. 34

Un certain mercredi 14 mars 1590
Alain Gauthier va nous parler d’un certain panache blanc et d’une bataille dont l’enjeu n’est rien moins
que le royaume de France.

Écho des conférences . p. 42

Pour vous permettre de mieux choisir, Christine Fessard, responsable de l’organisation des conférences, vous donne, en avant première le programme très commenté, de la série de conférences prévues jusqu’en février 2022.

Lu pour vous, vu pour vous .p. 45

Patrice Guislin et Christian Chabanel nous invitent à découvrir, pour la rentrée, divers ouvrages, pour
poursuivre les lectures de vacances ou préparer vos visites aux conférences de la Société libre.

La Société libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l’Eure, fondée en 1798, est la plus ancienne société savante de ce territoire. Elle est communément désignée sous l’appellation simplifiée de Société libre de l’Eure. Elle a son siège à Évreux, aux Archives départementales de l’Eure.