Dans mon histoire populaire de la France, je ne défends aucune cause, je ne dénonce personne. »
Gérard Noiriel, en effet, dans son évocation de l’histoire nationale (précise, percutante et drôle quelquefois) appuie son propos, toujours mesuré, sur la relation dominant/dominé.
Il dénonce l’abrutissement de l’information spectacle à l’opposé du besoin de connaissances, nécessaire à la compréhension du monde dans lequel nous vivons.
Son ouvrage est celui d’un historien s’appuyant sur les faits du passé pour offrir aux citoyens des outils les aidant à dépasser les clivages identitaires et à se détacher de « la manie de juger ».
Impossible de le lire sans avoir notre actualité bien présente à l’esprit.