Paul-Marie Maxime Laignel-Lavastine, né à Évreux le 12 septembre 1875, d’une famille originaire d’Elbeuf, et mort à Paris en le 5 septembre 1953, est un médecin psychiatre français.
Maxime est issu d’une famille où plusieurs ont été médecins : son grand-père maternel, Louis Bidault, reçu 7e à l’internat de Paris, en 1842, ou son arrière-grand-oncle, Jacques Daviel, inventeur de l’opération de la cataracte par extraction. Après des études secondaires à Évreux, où il est lauréat du concours général en histoire et en histoire naturelle, il entreprend des études de médecine à Paris et devient l’élève de Joseph Babinski.
Il s’intéresse à la neuro-anatomie, la neurologie, la criminologie et la psychiatrie. Il se consacre aussi à l’étude de l’histoire de la médecine. Laignel-Lavastine soutient l’initiative de son élève, Isidore Simon lorsque celui-ci fonde la Société d’histoire de la médecine hébraïque et il accepte d’en devenir président d’honneur.
Il est également élu président la Société libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l’Eure en 1927.
Il obtint la chaire d’histoire de la médecine en 1931 puis celle des maladies mentales en 1939. Son action principale et novatrice fut son enseignement donné à l’Institut de criminologie et droit pénal de Paris. Il fut aussi membre de la Société médico-psychologique, de l’École supérieure d’anthropologie et de la Société internationale de criminologie. Il est membre de l’International Academy of the History of Science.
En 1933, il fonda la revue Hippocrate, avec le professeur Maurice Klippel.
Il est promu officier de la Légion d’honneur en 1938.